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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 21:03

TABLE DES MATIERES

 

Avant propos

Première partie : UNE AFFAIRE D HEBREUX

Ou les malvenus de l’histoire officielle des évangiles, des indices de l’an 30 palestinien.

 

1° Ch. LE LINCEUL OU LE MYSTERE INCORRECT DE TURIN.p.8

1èresect. Le verdict de la science, p. 9

une énigme moderne, imprévisible et incommode,

2èmesect. la science contredit un faux officiel p. 15

Quand elle se mêle d’apporter un démenti subit et fortuit à un faux décrété par tous les pouvoirs depuis le 15ièmes

3èmesect. Une relique, miniature de l’énigme interdite des évangiles. p.17

 

2° Ch. LE FAIBLE ECHO DES CERTIFICATEURS MECONNUSp.21

1èresect. apprécier avec exactitude le poids de l’événement p.21

A.- milieu palestinien et société de l’Empire au 1ers

B.- les événements en eux-mêmes : apparition de Jésus et essor de sa communauté p.22

C.-mesurer l’impact relatif de ces événements à l’aune de la société de l’époque p.25

2èmesect. Audience précise des chroniqueurs profanesp.25

3èmesect. de l’objectivité des contemporains p.29

 

3° Ch. REDATER LES PAPYRUS: p.32

1ersect. Un premier papyrus frappé d’incorrection subite p.33

A.- 7 Q 5 = Mc,6,52-53

B.- Censure et dérisoires polémiques p.36

2èmesect. Un second papyrus non conforme : P 64 = MT26 p.38

A.- les découvertes du 20ièmes,

B.-sa datation avant 70,

C.-confirmation de cette réévaluation p.38

3èmesect. La résistance d’un syndicat moderniste, enjeux et défis p.44

 

4° Ch. LE PRODIGE DES SEMITISMES OMNIPRESENTS: p.48

1èresect. Des évangiles en hébreu p.49

A.- réactualisation surprenante d’un fait philologique occulté.

B.- son recoupement avec des découvertes historiques inattendues, p.51

C.- exemples des faits scientifiques recensés par Carmignac et Tresmontant p.55

2èmesect. le commode intégrisme «hellénistique» p.56

A.- arguments de critique théologique

B.- prétentions de réserves philologiques p.62

3èmesect. tout se passe comme si…. p.64

A.- vouloir une rédaction fidèle

B.- illustrations de cette hypothèse p.65

C.- comme si des faits étaient concernés.

D.- aucun nouveau mythe n’a été formulé dans un tel style p.68

E.- cohérence et non- concordisme

 

5° Ch. UN CADRE JUDEEN., p.71

1èresect. Un folklore à prétention historique dissimulerait -t il ses repères historiques ? p.71

A.- le théâtre géographique

B.- le contexte chronologique p.72

C.- le milieu sociologique

D.- la conjoncture politique et judiciaire p.74

E– le paysage liturgique

F.- les données psychologiques p.76

2èmesect. Un contour hébreu enjeu de pouvoir p.77

A.- le pouvoir religieux siège dans la loi écrite

B.- il s’étend à l’interprétation orale de la loi écrite. P.80

C–l’insertion nazaréo- chrétienne dans ce contexte p.83

irruption d’un messie

le livre vivant l’homme livre p.84

le temple vivant

3èmesect. Contre les faits : des arguties idéologiques p.88

1.- une objection de principe

2.- mise en perspective p.89

3. -pour le folklore religieux

4èmesect. Les perspectives ouvertes p.90

A.- Jésus n’est pas présenté comme un personnage de caractère gnostique ou de nature mythologique

B.- un positivisme spirituel p.93

C.- une majestueuse indifférence aux circonstances matérielles

 

6° Ch. DES SCRIBES A L’OMBRE DU SECOND TEMPLE p. 96

1èresect. Un silence : faits et hypothèses p.96

A.- un mutisme spectaculaire :

- face à des événements historiques

- et sur des réalités littéraires. p.98

- les hypothèses légitimes consécutives

B.- les silences insignifiants p.101

2èmesect. Calamiteuses objections p.104

A.- leurs contre-hypothèses historiques

B.- les reconstructions littéraires, p.105

C.- les textes recèleraient des indices dissimulés

3èmesect. L’Evangile : un nouveau Galilée  en hagalil ? p.110

A.- tel est pris qui croyait prendre

B.- des détails inattendus osant contredire une datation tardive p.111

C.- Jésus le nouveau Temple

ou une théologie cruellement absente pour des textes de l’an 100

D.- une chronologie à coups de soufflets archéologiques p.113

2èmeP. – L’HABILITATION PHILOSOPHIQUEou
Faire sauter les verrous des dieux p.116

 

7° Ch. L’ EXEMPLE DU MIRACLE : p.117

1èresect. un faisceau d’énigme récurrentes p.117

A– les guérisons inexpliquées

B.- des faveurs extraordinaires p.120

2èmesect. A la recherche du sens p.122

A.- les résistances d’ordre anthropologiques

B.- une harmonie avec la spiritualitép.123

C.- l’arrière plan de l’exégèse p.124

 

8° Ch. AUX RACINES DE L’ETRE: p.126

1èresect. Le monde clos des monismes :

A.- le trio infernal

B.- le matérialisme archaïque p.129

C.- l’idéalisme subjectif

D.- l’idéalisme objectif. P.131

2èmesect. L’ouverture réaliste : le dualisme hébréo- chrétien p.133

A.- les métaphysiciens hébreux ont affirmé la vérité d’un fait transcendant

B.- développement du concept de création p.135

1une originalité métaphysique dédaignée

- cette métaphysique qui n’existe pas

2Alexandrie usurpe Jérusalem et la recèle à Athènes p.137

C.- ré- hébraïsation de la nouvelle création chrétienne p.139

- de l’opposition radicale entre la Révélation et la Connaissance

- l’anthropologique hébraïque attribue une nature synthétique

- Dans la conception hellénistique la nature humaine est dualiste

3èmesect. Les idées à l’épreuve de l’expérience p.142

A.- la philosophie est-elle une science exacte ?

B.- en requérir une sentence certaine ? p.145

C.- l’histoire d’Israël atteste la théorie de la création p.148

D.- le fait de l’Eglise certifie la nouvelle création p.151

 

9° Ch. IDEOLOGIES RELIGIEUSES BOULEVARD SANS ISSUESp.155

1èresect. « l’action est un affaiblissement de la contemplation »

A.- le champ de la vulgate orientale

B.- son unique fleuron : Plotin, l’anti-Jésus. P.159

C.- son impasse métaphysique p.161

2èmesect. le syncrétisme politique de l’islam p.164

A.- une hypothèse métaphysique syncrétique

B.- irrationalité de cette construction. p.167

- incompatibilité supplémentaire entre ces concepts composites et les origines historiques alléguées

- irrationalité intrinsèque de ses dogmes p. 170

- irrationalité théologique du Dieu d’Abraham p.172

C. – sa rationalité véritable : l’essence purement politique de l’islam p.174

3èmesect. Sous le masque de la contemplation : l’action prédatrice p.178

A.- une idéologie de l’action perfide s’est emparée de l’idéal de la connaissance pure

B.- la méthode intellectuelle pratique p. 181

C.- les fruits : le cancer récidivant des gnoses p.183

 

10°Ch. LA CIVILISATION - TROIS RESSENTIMENTS BARBARES p. 188

1èresect. Des hommes recréés en « créateurs de civilisation » p.189

A.- genèse par « inculturation »

B.- évolution par cycles p. 191

C – les valeurs créatrices à l’œuvre

2èmesect. Caïn l’idéologue à l’assaut de la création humainep. 194

- le mythe de l’égalité concrète des individus

- la chimère du plaisir détruit l’éthique p.197

- la légende de l’autonomie individuelle annihile la libération de l’homme

- un désaveu de paternité à la mesure du désastre p.198

3èmesect. L’appel au suicide de l’islam p. 199

A.- Les ingrédients de la boîte de Pandore

B.– la pétrification sans fin de l’armée du conquérant victime de Méduse p.202

C.- Encore et toujours le Sisyphe musulman revêt sa tunique de Nessus p.206

4èmesect. Plans occultistes pour un monde post-humain. P. 209

A.- les analyses fallacieusement unifiantes des princes de ce monde

B.- l’arme idéologique du « divin » p.210

C.- l’arme du Janus politique p. 152

D.- l’arme cléricale « l’unité du genre humain » p.211

E.- des livres sacrés, mais relatifs p. 214

 

11° Ch. QUEL DIEU POUR VIVRE ? p.216

1èresect. l’homme sans Dieu p. 217

A.- un homme qui se prétend seul dans l’univers

B.- le roc du réel : l’homme veut être Dieu p.219

C.- les corollaires existentiels

D.- la dernière issue : subir la passion absurde p.222

2èmesect. Face à Dieu, mais loin de Jésus p.224

A.- l’épreuve des faits : la vie mendie un sens

B.- l’émission de la solution chrétienne ses conditions de réception p.225

C.- l’adhésion chrétienne : sagesse humaine ou fait expérimental ?

D. le christ métamorphose l’homme : les conditions nécessaires p.228

3èmesect. L’homme avec Jésus. p. 230

A.- « ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait »

B.- éprouver son destin d’homme pardonné p.233

C. – la joie de la certitude de la libération p.234

 

12° Ch. QUAND LA METAPHYSIQUE TIENT L’HISTOIRE EN L’ETAT : L’EXEGESE p.238

1èresect. Le regard limité de Parménide sur l’exégèse p. 238

A.- une métaphysique qui exclut un réel difficilement compréhensible

B.- un document trop encombrant pour cette métaphysique p. 241

2èmesect. « Le rideau de fer entre les masses et les faits » ou une subversion riche en méthodes. p.245

A.- la chape de plomb négationniste

B.- le château de cartes révisionniste p.249

C.- le conte de fée de la déréalisation p.252

3èmesect. Une exégèse réaliste pour une création objectivep. 257

A. insertion historique de l’ «information» du Dieu de Jésus

B.- une création appelle à une métaphysique réaliste. P.259

C.- elle requiert une histoire objective

D.- une exégèse non conformiste est donc indispensable p.262

 

Troisième partie – LE PASSEPORT SURNATUREL : p.265

 

13° Ch. LES PROCES VERBAUX DE LA NOUVELLE CREATION p.267

1èresect. Les caractères d’un procès-verbal  ?

A.- cette rédaction à qualifier.

B.- lever les hypothèques sur ces écrits, leurs auteurs et leur but p.269

C.- des diagnostics n’esquivant pas l’objectivité

2èmesect. Une rédaction fidèle à l’esprit du procès verbalp.280

A.- discerner l’intelligibilité d’indices méconnus

B.- une âme de déposition publique p. 276

3èmesect. La signature sacerdotale de Jean. p. 280

A.- un procès-verbal de l’heureuse annonce à la loupe.

B.- hypothèse d’un rapport spécifique p. 282

C.- confirmation par un style spécial p. 285

 

14° ch. L’INTELLIGENCE EMBRASEE DE CERTITUDE p. 291

1èresect. Une croyance hébraïque du 1ers., mais laquelle ?

A.- «infantulus» ou la sécurité de la loi .

B.- «infans » ou l’orgueil de la morale p. 295

C.- «adulescens» ou le passe droit du sentiment p.298

le règne de l’adhésion passionnée

la royauté de l’individu religieux p.300

le royaume fabuleux de la spontanéité

D.- «vir» ou la libération de la volonté p.303

2èmesect. L’illusionniste émergence d’un milieu alternatif p.308

A.– un berceau sectaire mais une personnalité faisant irruption

B.- des motifs de genèse empruntés chez un Morphée pédant et anachronique p. 309

- la conviction des évangélistes

- préciser la tactique désinformatrice du « kérygme » p.311

- après l’apparition du jumeau «  kérygmatique » : naissance ex nihilo d’une capricieuse  Didachép.312

C.– une anthropologie trop cohérente p. 313

D.– l’incontournable enjeu humain et social p.316

E.– le terrorisme impuissant de l’idée p.318

F.- le défi d’un réel scandaleux p.319

 

15° ch. LA VOLONTE ENFLAMMEE PAR L’EVIDENCE p.322

à l’aube de la relevée des morts de Jésus

1èresect. Il s’est relevé dans des splendeurs d’aurore : p.323

A.- candeur resplendissante de ces péripéties

B.- illuminer des desseins imprévus p. 325

C.- «  ô flamme par amour vive » p.329

2èmesect. Ils se sont terrés au couchant de la véritép. 333

A.- l’enjeu obscurci de la compréhension.

B.- sombres jeux idéologiques scindant ’un événement unique p.335

C.- le crépuscule du banal vide d’un tombeau.

D. - les ténèbres du pathos hallucinatoire p. 339

3èmesect. Ils sont confondus par le soleil de justice en plein midip.342

A.- l’intelligence sollicitée contre toute attente.

B.- « vanitas vanitatum et omnia vanitas » p.345

C.- implication sociales.

 

16èmeCh. AMES RAVIVEES EN UN FEU CONSUMANT p.350

alors que le génie aurait plané sur l’agora de Corinthe…

1èresect. Folklore païen ou certificateurs chrétiensp.352

A.- le folklore, culture multiple et variée

B.– un folklore hébreu et pagano- hébreu ? p. 353

C.- une primitive communauté nazaréenne

D.- une seconde communauté hellénisée, p.357

E.- la synthèse délirante en une communauté devenue « créatrice »

2èmesect. Obstacles intrinsèques au folklore païen p. 361

A.- récapitulation de l’enjeu

B.- un faisceau d’indices culturels rebelles p.363

3èmesect. Démentis opposés par l’expérience ecclésiale p.365

A. – une biographie historique à reproduire par le disciple

B. – distinguer l’œuvre de ses outils littéraires p.368

C.- la compétition ne suscite pas la complémentarité littéraire p. 369

17èmeCh. UN PERPETUEL BUISSON ARDENT p.373

contre le ridicule darwinisme de croyances

1èresect. Un évolutionnisme chrétien p.373

A.- démontage de cette hypothèse

B.- conséquences miraculeuses qui en auraient découlé p.377

C.- l’- illustration contemporaine de l’absurdité des thèses savantes p.379

2èmesect. L’évanescent costume d’Arlequin hébréo païenp. 381

A.- la confusion sémantique élevée à la dignité de système.

B.- les indices d’une constante judéenne du 1ers. p. 285

C.- un monceau d’oripeaux purifiant mille aspirations Une impossible bigarrure hébréo-païenne p.287

D.- une croyance affranchie d’objet et de cause. p.389 

Conclusion : un cas de solipsisme littéraire

Schéma du DDT et DDH p.393

 

4èmepartie DE RIDICULES, INUTILES, OU SURANNEES ALTERNATIVES : p.394

 

18° Ch. LE GROTESQUE DE L’APOCALYPSE p. 396

1ièresect. Une doctrine magique et marginale

A.- une superstition hérétique universelle

B.- les textes sont anti-millénaristes p.400

2èmesect. Cette baguette magique aurait fait « émerger ».p.404

A.- démasquons l’hypothèse doctrinaire d’une mentalité eschatologique

B.- la reconstruction pathologique p.406

C.- l’envers du décor, p.409

3èmesect. Evidences rationnelles a posteriori p.411

A.- si le monde avait surgi du néant, il aurait du retourner au néant

B.- une application du mythe du darwinisme des croyances

C.- il y a une cohérence à l’absence de fondements scripturaires p.413

D.- Jésus forme à une programmation créatrice. Il ne délivre pas un message créé.

E.- la vaine explication historique p.416

 

19° Ch. ILS ONT FAIT ECHOUER LA FIN DU MONDEp.417

1èresect. Une matrice messianique aussi politique qu’illusoire. P.417

La vie publique de Jésus (30-33)

2èmesect. Un messianisme rétréci à un millénarisme fantasmatiquep.420

A.- le messianisme original aurait été un millénarisme

B.- des fondateurs incompétentsp.421

C.- élaboration d’un messie médiocre

D.- la survie exceptionnelle d’une communauté à son gourou p.422

3èmesect. « le vicaire savoyard » déifié in extremis p.423

(vers 70-120)

A.- l’extrême sophistication d’un «  christ » sous Domitien p.424

B.- une invraisemblable exception à la rigidité de la discipline sectaire

C.- la doctrine originaire ne serait pas demeurée immuable ?p.427

4èmesect. La survie miraculeuse d’une secte p.427

A.- malgré son inorganisation structurelle

B. – malgré des méthodes auto-destructrices d’apostolat p.428

C. – et une rédaction sous forme d’attestation de faits historiques

 

20° Ch. LE CANCER ESOTERIQUE ATTAQUE JESUS p.432

1èresect. l’hydre logicienne voudrait étouffer le roc existentiel de Jésus

A.- l’origine de l’ « hybris gnôsis »

B.- la conception opposée du temps p.434

C.- l’ « étant », l’essence, et la création

D.- la réalisation métaphysiquep.436

2èmesect. L’ivraie cultivée dans le champ du Seigneur p.437

du registre

la racine du possible infini

la connaissance

les symboles

l’initiation

3èmesect. Stratégie de contamination p.441

4èmesect. Indices agnostiques des évangilesp.445

 

21° Ch. LE DESENCHANTEUR CHRETIENp.449

ou un christ agnostique

1èresect. La quête d’un sens existentiel

A.- le labyrinthe primitif .

B.- la perspective vertigineuse de Jésus p.451

C.- la régression ésotérique

«solve» : dissoudre la Tradition

« et coagula» : parodier par des tabous archaïques

2èmesect. De Narcisse à la Personne humaine p.459

A.- autres tentatives primitives

B. Jésus sacre la personne p.460

C.- Jésus bénit la «  personne » pauvre

et renvoie l’ « individu » riche les mains vides p.463

 

22° Ch. LA THESE DU POUVOIR : UN FILON USEp.465

1èresect. La toile de Pénélope dune fabrication politique

A.- l’enjeu : manigancer une explication plausible

B.- le Christ de la Foi n’est que le Jésus de l’histoire p.467

C.- aspects historiques,

D.- la robe sans couture du Christ , p.469

2èmesect. Un sinistre bouffon du roi : p.473

A.- le diagnostic politique discrétionnaire

B.- la comparution à l’instance négationniste p.476

C.- « divinisation » ou consécration du mythe savant p.478

3èmesect. La tunique de Nessus pour une manipulationp.481

A.- impressions immarcescibles tirées de la lecture des évangiles

B.- un 2èmejugement incorrectement opératoire p.482

C.- une 3èmequalification: le «contrat de révélation d’adoption»

D.- Si on admet l’événement hors du commun p.484

 

23èmech. DES CHOSES INDICIBLES UN LIVRE DEFAILLANT p.486

1èresect. Déceler l’inexprimable dans un océan d’évidences littéraires

A.-au sein d’un flot de poncifs littéraires

B. – « on n’interroge plus la vie dans les laboratoires » p.490

C.- l’agrégat artificiel des pseudo-particules élémentaires p.493

2èmesect. Qu’il convient de limiter l’analyse aux seuls constituants p.495

A.- certaines résistance novatrices

B.- un départ rigoureux entre les éléments composant l’objet p.495

C.- inversion du domaine de l’originalité

3èmesect. La recomposition de l’organismep.498

A.- replâtrer et égarer ?

B.- il est préférable de synthétiser et d’assimiler p.500

 

5èmePARTIE D AVEUGLANTES COHERENCES p.504

 

24èmech. LES ANCETRES HEBREUX DE JESUS p.506

1èresect. Hébraïsme entre légende et réalité p.507

A.-Jésus ou le nouvel Abel déchu en parricide d’un ancien Caïn p.509

il n’est pas une dégradation théologique du judaïsme

la théologie juive n’a pas été atrophiée en une éthique incapable

Jésus n’abolit pas la norme de Dieu il la greffe en l’homme p.509

Partager la certitude revient à partager le bien

Jésus assume la mort et les contingences humaines p.512

Une rédemption intériorisée conduit à une morale créatrice

B.-marqueurs hébreux du sondage culturel p.515

un plan de coupe de souche hébraïque

la contre-épreuve : le plan de coupe de souche grecque p.517

application pratiques monde et humilité

 

2èmesection le cœur conceptuel de l’hébraïsme : Jésus encadré du flambeau normatif de Moïse et du flambeau spirituel d’Eliep.521

A.- La «  religion ouverte » du flambeau des prophètesp.521

la personne de Jésus vérifie le contenue ontologique de sa parole

savoir discerner dans la vie de Jésus les effets de cette réalité p.522

- le royaume de Dieu est au-dedans de vous p.524

B.- la « religion close » transfigurée du flambeau de Moïse p.525

- Jésus s’inscrit dans le double repère de Moïse : loi écrite loi orale

- Jésus ou torah une identique interprétation plurielle rempart d’une idolâtrie

- Si le juif accomplit des rites : quid de Jésus p.529

- L’identité de Dieu un questionnement subsidiaire p.531

- Tableau des généalogies spirituelles p.537

 

25èmech. «DEUS ABSONDITUS UNITATUS ABSCONDITO HOMO»p.538

1èresect. Dieu un homme : un même incognito P.538

A.- le Dieu caché absorbe l’humanité de Jésus

perception d’un statut insolite

ambivalence du jugement intime P.539

causes de la force de Jésus P.540

cet inconnu inspire une joie de certitude rayonnante p.452

B.- Jésus greffe en l’homme une certitude agissante p.544

-la liberté morale est fille de la vérité historique elle même issue du bien

-elle annonce une métaphysique incognito de l’amour objectif p.546

-un don silencieux à conquérir

2èmesect. Les données se fondent aux impressions p.548

A– double préalable : matériel et intellectuel

une perception de Jésus conforme aux récits des évangiles hébraïques

Son profil répond à la quête silencieuse de notre cœur

B. – ratification des certificateurs p.552

notre regard sur Jésus conforte ce qu’on attesté ses disciples

une vision rejointe par les données sociologiques

la stature de Jésus illustre ce qu’en éprouvent les contemplatifs p.555

 

26èmech. L’ETINCELLE INCANDESCENTE p.557

1èresect. Des scintillements de l’Incarnation p.560

A. – La certitude du Carmel dévoile celle des évangélistes

B. – la brûlure d’un événement intérieur : Jésus p. 562

C.- une douce emprise par l’énergie créatrice de l‘Esprit p.565

2èmesect. La blessure ardente et lumineuse de L’Esprit d’Amour p.567

A.- les marques de son emprise

(éclaircissements des docteurs du Carmel)

B.- Il décrypte l’aura réactualisée de Jésus sur ses disciples p.569

C.- il est démontré par les actes de paternité divine, p.571

3èmesect. Il engendre un nouveau christ p.573

A. – la capture: l’ « arredamento a cielo »  

B. – les filons trinitaires recelés dans les évangiles p.575

C. - fruits de la certitude d’amour p.578

Schéma de la compénétration johannique du DDT et DDHp.584

27èmech. AGNEAU DE DIEU ET MEUTE HUMAINE p.585

1ièresect. Le théâtre souterrain de la violence P.585

A.- la fureur du désir mimétique

B.- Jésus en détient la clé surnaturelle p.589

C. le sacré est peuplé de boucs émissaires

2èmeJésus rompt le cercle maléfiquep.591

A.- il libère de ce désir

B.- car il plaide contre l’Accusateur Satan,.P.592

C.- Sa Passion implante le sacré dans le cœur humain, p.594

3èmesect. L’exception culturelle de Jésus p.595

A.- historicité de son innocence

B.- ressuscité et innocent : une même attestation.p.596

C.- du surnaturel à l’humain, via un nouveau sacré, p.598

 

28èmech. DES SOLDATS DU CHRIST PAR MILLIONS p.600

1èresect. Une démonstration historique opaque et éblouissante

à la fois p.601

A.- elle revendique la rigueur d’une démonstration scientifique

B.- elle ne sert pas des fins tactiques : Une preuve en voie de transparence p.604

C.- elle convainc par la démonstration

D.- elle n’exprime pas une opinion individuellep.607

2èmesect. Une preuve en voie de transparence p.608

A.- les experts sont objectifs

B.- des millions de Christs, reproduisent les traits objectifs de Jésus :p.610

les Pères du désert

la spiritualité rhénane p.611

Jean et Thérèse un paradigme de la Contre-Réforme

Ils sont propriétaires de Dieu ! p.614

C.- l’écrit, preuve objective par excellence p.615

3èmesect. Une présomption translucide nécessaire et suffisante p.616

A.- Sa portée ,

B.- Elle est translucide p.618

C.- Elle maintient l’aspect d’ une fiction historique,

D.- elle désigne un vide empli de vraisemblancep.619

Conclusion p.623

 

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

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Figurent les ouvrages et articles essentiels qui ont été utilisés directement par l’auteur; la plupart d’entre eux comportent une bibliographie savante et exhaustive.

 

HISTOIRE

Jean Botero, Mésopotamie, l’écriture, la raison, et les dieux, Gallimard, 1997.

Bruit-ZaidmanetSchmidt-Pantel, La religion grecque dans les cités à l‘époque classique, Armand Colin.

Daniel-Rops, Jésus en son temps,Arthème Fayard, 1944.

Pierre Marion, Jésus et la Science, Presses de la Renaissance.

J.A.T. Robinson, Redater le nouveau testament, traduction française 1983

Peter-Carsten Thiede, et D’Ancona, Témoin de Jésus, (R. Laffont 1996)

Peter Carsten Thiede, Jésus selon Matthieu, Office d’éditions et d’impression OEIL 1996.
Arnaud-Aaron Upinski, la science à l’épreuve du Linceul, Editions ŒIL, février 1990.
Arnaud-Aaron Upinski, l’énigme du linceul, éditions Fayard, avril 1999.

PHILOLOGIE

Jean Carmignac Jean, l’ origine des évangiles synoptiques,

Jean Carmignac Jean, le mirage de l Eschatologie, Letouzey,

Carmignac Jean, recherches sur le notre père,

Claude Tresmontant, Evangile de Matthieu, traductions et notes

(Editions Œil )

Claude Tresmontant, Evangile de Jean, traduction et notes

(Editions Œil)

Claude Tresmontant, Evangile de Marc, traduction et notes

(Editions Œil)

Claude Tresmontant, Evangile de Luc, traduction et notes

(Editions Œil)

 

EXEGESE HISTORIQUE ET PHILOLOGIQUE:

Jacqueline Genot-Bismuth, Un homme nommé Salut, ŒIL, 1984.

Jacqueline Genot-Bismuth, Jérusalem ressuscitéeŒil,.

Jacqueline Genot-Bismuth, le Rouleau de Damas. (Œil)
Claude Tresmontant, le Christ hébreu,

Claude Tresmontant, Ieschoua de Nazareth, 1971

PHILOSOPHIE ET ANTHROPOLOGIE
Henri Bergson, les deux Sources de la morale et de la religion164ièmeédition PUF, 1967.
Maurice Blondel, l’Action, P.U.F. quadrige octobre 1993.

Connaissances des religions, revue trimestrielle sur la gnose, coédition avec l’Harmattan, notammentN° 57-58-59 janv. sept. 1999

René Girard, je vois Satan tomber comme l éclair(Grasset)

René Girard, Des choses cachées depuis la fondation du monde.

René Girard, Vérité romantique mensonge romanesque(Grasset, )

François Grégoire, les grands problèmes métaphysiques, (P.U.F)  

François Grégoire, l’au-delà(P.U.F.)

Karl Jaspers, introduction à la philosophie

Régis Jolivet, Aux sources de l’existentialisme chrétien, Kierkegaard, Paris, Fayard, 1958,

Gilles Lipovetsky, l’ère du vide, Gallimard, 1983.

Jacques Maritain, Le Docteur Angélique. [St Thomas] Paris, DDB, 1936.

Pascal Blaise, les Pensées, notes J.Chevalier, préface Jean Guitton, Gallimard 1936,

Schüon Fritjhoff,
Claude Tresmontant, Le Problème du miracle

Claude Tresmontant, Premiers éléments de théologie

Claude Tresmontant, Histoire de la Métaphysique chrétienne

 

EXEGESE LITTERAIRE

Elie Benamozegh Elie, morale juive et morale chrétienne, IN PRESS, lettres promises 2000(contra)

Rudolph Bultmann, L'histoire de la tradition synoptique, Seuil, 1973 (1ièreédition allemande, 1921, mise à jour en 1971) (contra) « Ce dogme [priorité de la priorité de Marc] étant erroné, toute la construction s'écroule » (Ph. Rolland)

Marie-Christine Cerutti Cendrier, Les Evangile sont des reportages (Téqui, 1998)

François Goguel, Fondements historiques et psychologiques de la foi en la résurrection de Jésus, 1935 (Contra)

René Laurentin, Les Evangiles de l’Enfance,

François Le Quéré, Recherches sur Saint Jean (F.-X. de Guibert)

Ernest Renan, la vie de Jésus (contra)

Mgr Guiseppe Riciotti, Vie de Notre Seigneur Jésus Christ(en italien)

Philippe Rolland, Les premiers évangiles. Un nouveau regard sur le problème synoptique, Cerf, Paris, 1984

Philippe Rolland, la Tradition apostolique

 

 

 

SPIRITALITE CHRETIENNE ET APOLOGETIQUE

Beatrick Pierre, Introduction aux Pères de l'Eglise, Mediaspaul/ Editions paulines/ Institut St-Gaëtan, 1987.

Jean Guitton, Jésus, Grasset.

L’Imitation de Jésus-Christ, commentaire de F.de Lammenais, .

St Irénée de Lyon, contre toutes les hérésies, édition

St Jean de la Croix  (notamment) Vive Flamme, Cantiques spirituels, La montée du Carmel, in Oeuvres complètes. Traduction par Lucien-Marie de Saint-Joseph. Desclée de Brouwer, 1967,

R.P. Réginald Garrigou-Lagrange, OP, Perfection chrétienne et contemplation selon S. Thomas d'Aquin et S. Jean de la Croix, .Desclée, Paris 1923.

M. Lépée, Sainte Thérèse d'Avila, le réalisme chrétien. Desclée de Brouwer, 1947.

R.P.Marie Eugène de l’EJ, OCD, Je veux voir Dieu,Editions du Carmel,

François Mauriac François, Souffrances et Bonheur du Chrétien, Grasset

Vittorio Messori, hypothèses sur Jésus, Traduction française, Mame.

Messori Victor, Il a souffert sous Ponce Pilate,traduction française, F.X. de Guibert.
Tertullien, Apologétique, apologie du christianisme, 197, traduction littérale de JP Waltzing, Bloud et Gay 1914,
Ste Thérèse d’Avila, le Château de l’âme, ou le livre des Demeures, points sagesse, le Seuil,
SteThérèse d’Avila, le château intérieur, rivages
Ste Thérèse d’Avila, Le Chemin de perfection(traduction du Père Grégoire de Saint-Joseph), collection " Livre de Vie ", N° 15, Éditions du Seuil, 1961, réédité.
Ste Thérèse de Lisieux, « Histoire d'une âme »Manuscrits autobiographiques. Cerf - D.D.B., 1987.
MANUSCRITS DE LA MER MORTE

Laperrousaz, E.M, « l’attente messianique dans les manuscrits de la mer morte », in « Qumaran et les manuscrits de la mer morte, un cinquantenaire », collectif dirigée par E.M. Laperrousaz , éditions du Cerf, 1997

Laperrousaz E.M. Le cadre chronologique de l’existence à Qumran , in l’ouvrage collectif précité

Lemaire André: « Quoumrân sa fonction et ses manuscrits » in Qumran et les manuscrits de la mer morte

Margain Jean, « l’hébreu à Qumran, » in livre collectif Qumrân et les manuscrits de la mer morte.

More Cross Franck « L ‘archétype du texte de la Bible hébraïque » in «  l’ aventure des manuscrits de la mer morte » collection dirigée par Hershel Shanks, traduction française de S.Carteron, le Seuil, points essais, 1996)

Laperrousaz E.M. Le cadre chronologique de l’existence à Qumran , ( in l’ouvrage collectif précité)

Puech Emile , « les manuscrits et le NT » in Qumran et les manuscrits de la mer morte

Puech Emile, « Les esséniens croyaient-ils à la résurrection ? » in Qumran et les manuscrits de la mer morte.

Shanks Hershel, « l’origine des esséniens : Palestine ou Babylonie » ? in l ‘ « aventure des Manuscrits de la mer morte », précitée
Shiffman Lawrence H, « les origines sadducéennes de la secte des manuscrits de la mer morte ; lumières nouvelles sur les pharisiens » in « l’ aventure des manuscrits de la mer morte » (Contra)

Stegeman Hartmut, «Le Rouleau du Temple un sixième livre de la tora perdu pendant deux mille cinq cents ans ? » in « l’aventure des manuscrits de la mer morte. » Contra

Van Derkam James C. « les adeptes des manuscrits de la mer morte : esséniens ou sadducéens ? » ; et « les manuscrits de la mer morte et le christianisme » ; in «L’ ‘aventure des manuscrits de la mer morte. »

Wise Michael, Martin Abegg, Edward Cook, les manuscrits de la mer morte, traduction française, 2001, Plon,

Yadin Yigael, le rouleau du Temple in l’«Aventure des Manuscrits de la mer morte. »

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 20:57

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TABLE DES MATIERES

 

Avant propos

Première partie : UNE AFFAIRE D HEBREUX

Ou les malvenus de l’histoire officielle des évangiles, des indices de l’an 30 palestinien.

 

1° Ch. LE LINCEUL OU LE MYSTERE INCORRECT DE TURIN.p.8

1èresect. Le verdict de la science, p. 9

une énigme moderne, imprévisible et incommode,

2èmesect. la science contredit un faux officiel p. 15

Quand elle se mêle d’apporter un démenti subit et fortuit à un faux décrété par tous les pouvoirs depuis le 15ièmes

3èmesect. Une relique, miniature de l’énigme interdite des évangiles. p.17

 

2° Ch. LE FAIBLE ECHO DES CERTIFICATEURS MECONNUSp.21

1èresect. apprécier avec exactitude le poids de l’événement p.21

A.- milieu palestinien et société de l’Empire au 1ers

B.- les événements en eux-mêmes : apparition de Jésus et essor de sa communauté p.22

C.-mesurer l’impact relatif de ces événements à l’aune de la société de l’époque p.25

2èmesect. Audience précise des chroniqueurs profanesp.25

3èmesect. de l’objectivité des contemporains p.29

 

3° Ch. REDATER LES PAPYRUS: p.32

1ersect. Un premier papyrus frappé d’incorrection subite p.33

A.- 7 Q 5 = Mc,6,52-53

B.- Censure et dérisoires polémiques p.36

2èmesect. Un second papyrus non conforme : P 64 = MT26 p.38

A.- les découvertes du 20ièmes,

B.-sa datation avant 70,

C.-confirmation de cette réévaluation p.38

3èmesect. La résistance d’un syndicat moderniste, enjeux et défis p.44

 

4° Ch. LE PRODIGE DES SEMITISMES OMNIPRESENTS: p.48

1èresect. Des évangiles en hébreu p.49

A.- réactualisation surprenante d’un fait philologique occulté.

B.- son recoupement avec des découvertes historiques inattendues, p.51

C.- exemples des faits scientifiques recensés par Carmignac et Tresmontant p.55

2èmesect. le commode intégrisme «hellénistique» p.56

A.- arguments de critique théologique

B.- prétentions de réserves philologiques p.62

3èmesect. tout se passe comme si…. p.64

A.- vouloir une rédaction fidèle

B.- illustrations de cette hypothèse p.65

C.- comme si des faits étaient concernés.

D.- aucun nouveau mythe n’a été formulé dans un tel style p.68

E.- cohérence et non- concordisme

 

5° Ch. UN CADRE JUDEEN., p.71

1èresect. Un folklore à prétention historique dissimulerait -t il ses repères historiques ? p.71

A.- le théâtre géographique

B.- le contexte chronologique p.72

C.- le milieu sociologique

D.- la conjoncture politique et judiciaire p.74

E– le paysage liturgique

F.- les données psychologiques p.76

2èmesect. Un contour hébreu enjeu de pouvoir p.77

A.- le pouvoir religieux siège dans la loi écrite

B.- il s’étend à l’interprétation orale de la loi écrite. P.80

C–l’insertion nazaréo- chrétienne dans ce contexte p.83

irruption d’un messie

le livre vivant l’homme livre p.84

le temple vivant

3èmesect. Contre les faits : des arguties idéologiques p.88

1.- une objection de principe

2.- mise en perspective p.89

3. -pour le folklore religieux

4èmesect. Les perspectives ouvertes p.90

A.- Jésus n’est pas présenté comme un personnage de caractère gnostique ou de nature mythologique

B.- un positivisme spirituel p.93

C.- une majestueuse indifférence aux circonstances matérielles

 

6° Ch. DES SCRIBES A L’OMBRE DU SECOND TEMPLE p. 96

1èresect. Un silence : faits et hypothèses p.96

A.- un mutisme spectaculaire :

- face à des événements historiques

- et sur des réalités littéraires. p.98

- les hypothèses légitimes consécutives

B.- les silences insignifiants p.101

2èmesect. Calamiteuses objections p.104

A.- leurs contre-hypothèses historiques

B.- les reconstructions littéraires, p.105

C.- les textes recèleraient des indices dissimulés

3èmesect. L’Evangile : un nouveau Galilée  en hagalil ? p.110

A.- tel est pris qui croyait prendre

B.- des détails inattendus osant contredire une datation tardive p.111

C.- Jésus le nouveau Temple

ou une théologie cruellement absente pour des textes de l’an 100

D.- une chronologie à coups de soufflets archéologiques p.113

2èmeP. – L’HABILITATION PHILOSOPHIQUEou
Faire sauter les verrous des dieux p.116

 

7° Ch. L’ EXEMPLE DU MIRACLE : p.117

1èresect. un faisceau d’énigme récurrentes p.117

A– les guérisons inexpliquées

B.- des faveurs extraordinaires p.120

2èmesect. A la recherche du sens p.122

A.- les résistances d’ordre anthropologiques

B.- une harmonie avec la spiritualitép.123

C.- l’arrière plan de l’exégèse p.124

 

8° Ch. AUX RACINES DE L’ETRE: p.126

1èresect. Le monde clos des monismes :

A.- le trio infernal

B.- le matérialisme archaïque p.129

C.- l’idéalisme subjectif

D.- l’idéalisme objectif. P.131

2èmesect. L’ouverture réaliste : le dualisme hébréo- chrétien p.133

A.- les métaphysiciens hébreux ont affirmé la vérité d’un fait transcendant

B.- développement du concept de création p.135

1une originalité métaphysique dédaignée

- cette métaphysique qui n’existe pas

2Alexandrie usurpe Jérusalem et la recèle à Athènes p.137

C.- ré- hébraïsation de la nouvelle création chrétienne p.139

- de l’opposition radicale entre la Révélation et la Connaissance

- l’anthropologique hébraïque attribue une nature synthétique

- Dans la conception hellénistique la nature humaine est dualiste

3èmesect. Les idées à l’épreuve de l’expérience p.142

A.- la philosophie est-elle une science exacte ?

B.- en requérir une sentence certaine ? p.145

C.- l’histoire d’Israël atteste la théorie de la création p.148

D.- le fait de l’Eglise certifie la nouvelle création p.151

 

9° Ch. IDEOLOGIES RELIGIEUSES BOULEVARD SANS ISSUESp.155

1èresect. « l’action est un affaiblissement de la contemplation »

A.- le champ de la vulgate orientale

B.- son unique fleuron : Plotin, l’anti-Jésus. P.159

C.- son impasse métaphysique p.161

2èmesect. le syncrétisme politique de l’islam p.164

A.- une hypothèse métaphysique syncrétique

B.- irrationalité de cette construction. p.167

- incompatibilité supplémentaire entre ces concepts composites et les origines historiques alléguées

- irrationalité intrinsèque de ses dogmes p. 170

- irrationalité théologique du Dieu d’Abraham p.172

C. – sa rationalité véritable : l’essence purement politique de l’islam p.174

3èmesect. Sous le masque de la contemplation : l’action prédatrice p.178

A.- une idéologie de l’action perfide s’est emparée de l’idéal de la connaissance pure

B.- la méthode intellectuelle pratique p. 181

C.- les fruits : le cancer récidivant des gnoses p.183

 

10°Ch. LA CIVILISATION - TROIS RESSENTIMENTS BARBARES p. 188

1èresect. Des hommes recréés en « créateurs de civilisation » p.189

A.- genèse par « inculturation »

B.- évolution par cycles p. 191

C – les valeurs créatrices à l’œuvre

2èmesect. Caïn l’idéologue à l’assaut de la création humainep. 194

- le mythe de l’égalité concrète des individus

- la chimère du plaisir détruit l’éthique p.197

- la légende de l’autonomie individuelle annihile la libération de l’homme

- un désaveu de paternité à la mesure du désastre p.198

3èmesect. L’appel au suicide de l’islam p. 199

A.- Les ingrédients de la boîte de Pandore

B.– la pétrification sans fin de l’armée du conquérant victime de Méduse p.202

C.- Encore et toujours le Sisyphe musulman revêt sa tunique de Nessus p.206

4èmesect. Plans occultistes pour un monde post-humain. P. 209

A.- les analyses fallacieusement unifiantes des princes de ce monde

B.- l’arme idéologique du « divin » p.210

C.- l’arme du Janus politique p. 152

D.- l’arme cléricale « l’unité du genre humain » p.211

E.- des livres sacrés, mais relatifs p. 214

 

11° Ch. QUEL DIEU POUR VIVRE ? p.216

1èresect. l’homme sans Dieu p. 217

A.- un homme qui se prétend seul dans l’univers

B.- le roc du réel : l’homme veut être Dieu p.219

C.- les corollaires existentiels

D.- la dernière issue : subir la passion absurde p.222

2èmesect. Face à Dieu, mais loin de Jésus p.224

A.- l’épreuve des faits : la vie mendie un sens

B.- l’émission de la solution chrétienne ses conditions de réception p.225

C.- l’adhésion chrétienne : sagesse humaine ou fait expérimental ?

D. le christ métamorphose l’homme : les conditions nécessaires p.228

3èmesect. L’homme avec Jésus. p. 230

A.- « ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait »

B.- éprouver son destin d’homme pardonné p.233

C. – la joie de la certitude de la libération p.234

 

12° Ch. QUAND LA METAPHYSIQUE TIENT L’HISTOIRE EN L’ETAT : L’EXEGESE p.238

1èresect. Le regard limité de Parménide sur l’exégèse p. 238

A.- une métaphysique qui exclut un réel difficilement compréhensible

B.- un document trop encombrant pour cette métaphysique p. 241

2èmesect. « Le rideau de fer entre les masses et les faits » ou une subversion riche en méthodes. p.245

A.- la chape de plomb négationniste

B.- le château de cartes révisionniste p.249

C.- le conte de fée de la déréalisation p.252

3èmesect. Une exégèse réaliste pour une création objectivep. 257

A. insertion historique de l’ «information» du Dieu de Jésus

B.- une création appelle à une métaphysique réaliste. P.259

C.- elle requiert une histoire objective

D.- une exégèse non conformiste est donc indispensable p.262

 

Troisième partie – LE PASSEPORT SURNATUREL : p.265

 

13° Ch. LES PROCES VERBAUX DE LA NOUVELLE CREATION p.267

1èresect. Les caractères d’un procès-verbal  ?

A.- cette rédaction à qualifier.

B.- lever les hypothèques sur ces écrits, leurs auteurs et leur but p.269

C.- des diagnostics n’esquivant pas l’objectivité

2èmesect. Une rédaction fidèle à l’esprit du procès verbalp.280

A.- discerner l’intelligibilité d’indices méconnus

B.- une âme de déposition publique p. 276

3èmesect. La signature sacerdotale de Jean. p. 280

A.- un procès-verbal de l’heureuse annonce à la loupe.

B.- hypothèse d’un rapport spécifique p. 282

C.- confirmation par un style spécial p. 285

 

14° ch. L’INTELLIGENCE EMBRASEE DE CERTITUDE p. 291

1èresect. Une croyance hébraïque du 1ers., mais laquelle ?

A.- «infantulus» ou la sécurité de la loi .

B.- «infans » ou l’orgueil de la morale p. 295

C.- «adulescens» ou le passe droit du sentiment p.298

le règne de l’adhésion passionnée

la royauté de l’individu religieux p.300

le royaume fabuleux de la spontanéité

D.- «vir» ou la libération de la volonté p.303

2èmesect. L’illusionniste émergence d’un milieu alternatif p.308

A.– un berceau sectaire mais une personnalité faisant irruption

B.- des motifs de genèse empruntés chez un Morphée pédant et anachronique p. 309

- la conviction des évangélistes

- préciser la tactique désinformatrice du « kérygme » p.311

- après l’apparition du jumeau «  kérygmatique » : naissance ex nihilo d’une capricieuse  Didachép.312

C.– une anthropologie trop cohérente p. 313

D.– l’incontournable enjeu humain et social p.316

E.– le terrorisme impuissant de l’idée p.318

F.- le défi d’un réel scandaleux p.319

 

15° ch. LA VOLONTE ENFLAMMEE PAR L’EVIDENCE p.322

à l’aube de la relevée des morts de Jésus

1èresect. Il s’est relevé dans des splendeurs d’aurore : p.323

A.- candeur resplendissante de ces péripéties

B.- illuminer des desseins imprévus p. 325

C.- «  ô flamme par amour vive » p.329

2èmesect. Ils se sont terrés au couchant de la véritép. 333

A.- l’enjeu obscurci de la compréhension.

B.- sombres jeux idéologiques scindant ’un événement unique p.335

C.- le crépuscule du banal vide d’un tombeau.

D. - les ténèbres du pathos hallucinatoire p. 339

3èmesect. Ils sont confondus par le soleil de justice en plein midip.342

A.- l’intelligence sollicitée contre toute attente.

B.- « vanitas vanitatum et omnia vanitas » p.345

C.- implication sociales.

 

16èmeCh. AMES RAVIVEES EN UN FEU CONSUMANT p.350

alors que le génie aurait plané sur l’agora de Corinthe…

1èresect. Folklore païen ou certificateurs chrétiensp.352

A.- le folklore, culture multiple et variée

B.– un folklore hébreu et pagano- hébreu ? p. 353

C.- une primitive communauté nazaréenne

D.- une seconde communauté hellénisée, p.357

E.- la synthèse délirante en une communauté devenue « créatrice »

2èmesect. Obstacles intrinsèques au folklore païen p. 361

A.- récapitulation de l’enjeu

B.- un faisceau d’indices culturels rebelles p.363

3èmesect. Démentis opposés par l’expérience ecclésiale p.365

A. – une biographie historique à reproduire par le disciple

B. – distinguer l’œuvre de ses outils littéraires p.368

C.- la compétition ne suscite pas la complémentarité littéraire p. 369

17èmeCh. UN PERPETUEL BUISSON ARDENT p.373

contre le ridicule darwinisme de croyances

1èresect. Un évolutionnisme chrétien p.373

A.- démontage de cette hypothèse

B.- conséquences miraculeuses qui en auraient découlé p.377

C.- l’- illustration contemporaine de l’absurdité des thèses savantes p.379

2èmesect. L’évanescent costume d’Arlequin hébréo païenp. 381

A.- la confusion sémantique élevée à la dignité de système.

B.- les indices d’une constante judéenne du 1ers. p. 285

C.- un monceau d’oripeaux purifiant mille aspirations Une impossible bigarrure hébréo-païenne p.287

D.- une croyance affranchie d’objet et de cause. p.389 

Conclusion : un cas de solipsisme littéraire

Schéma du DDT et DDH p.393

 

4èmepartie DE RIDICULES, INUTILES, OU SURANNEES ALTERNATIVES : p.394

 

18° Ch. LE GROTESQUE DE L’APOCALYPSE p. 396

1ièresect. Une doctrine magique et marginale

A.- une superstition hérétique universelle

B.- les textes sont anti-millénaristes p.400

2èmesect. Cette baguette magique aurait fait « émerger ».p.404

A.- démasquons l’hypothèse doctrinaire d’une mentalité eschatologique

B.- la reconstruction pathologique p.406

C.- l’envers du décor, p.409

3èmesect. Evidences rationnelles a posteriori p.411

A.- si le monde avait surgi du néant, il aurait du retourner au néant

B.- une application du mythe du darwinisme des croyances

C.- il y a une cohérence à l’absence de fondements scripturaires p.413

D.- Jésus forme à une programmation créatrice. Il ne délivre pas un message créé.

E.- la vaine explication historique p.416

 

19° Ch. ILS ONT FAIT ECHOUER LA FIN DU MONDEp.417

1èresect. Une matrice messianique aussi politique qu’illusoire. P.417

La vie publique de Jésus (30-33)

2èmesect. Un messianisme rétréci à un millénarisme fantasmatiquep.420

A.- le messianisme original aurait été un millénarisme

B.- des fondateurs incompétentsp.421

C.- élaboration d’un messie médiocre

D.- la survie exceptionnelle d’une communauté à son gourou p.422

3èmesect. « le vicaire savoyard » déifié in extremis p.423

(vers 70-120)

A.- l’extrême sophistication d’un «  christ » sous Domitien p.424

B.- une invraisemblable exception à la rigidité de la discipline sectaire

C.- la doctrine originaire ne serait pas demeurée immuable ?p.427

4èmesect. La survie miraculeuse d’une secte p.427

A.- malgré son inorganisation structurelle

B. – malgré des méthodes auto-destructrices d’apostolat p.428

C. – et une rédaction sous forme d’attestation de faits historiques

 

20° Ch. LE CANCER ESOTERIQUE ATTAQUE JESUS p.432

1èresect. l’hydre logicienne voudrait étouffer le roc existentiel de Jésus

A.- l’origine de l’ « hybris gnôsis »

B.- la conception opposée du temps p.434

C.- l’ « étant », l’essence, et la création

D.- la réalisation métaphysiquep.436

2èmesect. L’ivraie cultivée dans le champ du Seigneur p.437

du registre

la racine du possible infini

la connaissance

les symboles

l’initiation

3èmesect. Stratégie de contamination p.441

4èmesect. Indices agnostiques des évangilesp.445

 

21° Ch. LE DESENCHANTEUR CHRETIENp.449

ou un christ agnostique

1èresect. La quête d’un sens existentiel

A.- le labyrinthe primitif .

B.- la perspective vertigineuse de Jésus p.451

C.- la régression ésotérique

«solve» : dissoudre la Tradition

« et coagula» : parodier par des tabous archaïques

2èmesect. De Narcisse à la Personne humaine p.459

A.- autres tentatives primitives

B. Jésus sacre la personne p.460

C.- Jésus bénit la «  personne » pauvre

et renvoie l’ « individu » riche les mains vides p.463

 

22° Ch. LA THESE DU POUVOIR : UN FILON USEp.465

1èresect. La toile de Pénélope dune fabrication politique

A.- l’enjeu : manigancer une explication plausible

B.- le Christ de la Foi n’est que le Jésus de l’histoire p.467

C.- aspects historiques,

D.- la robe sans couture du Christ , p.469

2èmesect. Un sinistre bouffon du roi : p.473

A.- le diagnostic politique discrétionnaire

B.- la comparution à l’instance négationniste p.476

C.- « divinisation » ou consécration du mythe savant p.478

3èmesect. La tunique de Nessus pour une manipulationp.481

A.- impressions immarcescibles tirées de la lecture des évangiles

B.- un 2èmejugement incorrectement opératoire p.482

C.- une 3èmequalification: le «contrat de révélation d’adoption»

D.- Si on admet l’événement hors du commun p.484

 

23èmech. DES CHOSES INDICIBLES UN LIVRE DEFAILLANT p.486

1èresect. Déceler l’inexprimable dans un océan d’évidences littéraires

A.-au sein d’un flot de poncifs littéraires

B. – « on n’interroge plus la vie dans les laboratoires » p.490

C.- l’agrégat artificiel des pseudo-particules élémentaires p.493

2èmesect. Qu’il convient de limiter l’analyse aux seuls constituants p.495

A.- certaines résistance novatrices

B.- un départ rigoureux entre les éléments composant l’objet p.495

C.- inversion du domaine de l’originalité

3èmesect. La recomposition de l’organismep.498

A.- replâtrer et égarer ?

B.- il est préférable de synthétiser et d’assimiler p.500

 

5èmePARTIE D AVEUGLANTES COHERENCES p.504

 

24èmech. LES ANCETRES HEBREUX DE JESUS p.506

1èresect. Hébraïsme entre légende et réalité p.507

A.-Jésus ou le nouvel Abel déchu en parricide d’un ancien Caïn p.509

il n’est pas une dégradation théologique du judaïsme

la théologie juive n’a pas été atrophiée en une éthique incapable

Jésus n’abolit pas la norme de Dieu il la greffe en l’homme p.509

Partager la certitude revient à partager le bien

Jésus assume la mort et les contingences humaines p.512

Une rédemption intériorisée conduit à une morale créatrice

B.-marqueurs hébreux du sondage culturel p.515

un plan de coupe de souche hébraïque

la contre-épreuve : le plan de coupe de souche grecque p.517

application pratiques monde et humilité

 

2èmesection le cœur conceptuel de l’hébraïsme : Jésus encadré du flambeau normatif de Moïse et du flambeau spirituel d’Eliep.521

A.- La «  religion ouverte » du flambeau des prophètesp.521

la personne de Jésus vérifie le contenue ontologique de sa parole

savoir discerner dans la vie de Jésus les effets de cette réalité p.522

- le royaume de Dieu est au-dedans de vous p.524

B.- la « religion close » transfigurée du flambeau de Moïse p.525

- Jésus s’inscrit dans le double repère de Moïse : loi écrite loi orale

- Jésus ou torah une identique interprétation plurielle rempart d’une idolâtrie

- Si le juif accomplit des rites : quid de Jésus p.529

- L’identité de Dieu un questionnement subsidiaire p.531

- Tableau des généalogies spirituelles p.537

 

25èmech. «DEUS ABSONDITUS UNITATUS ABSCONDITO HOMO»p.538

1èresect. Dieu un homme : un même incognito P.538

A.- le Dieu caché absorbe l’humanité de Jésus

perception d’un statut insolite

ambivalence du jugement intime P.539

causes de la force de Jésus P.540

cet inconnu inspire une joie de certitude rayonnante p.452

B.- Jésus greffe en l’homme une certitude agissante p.544

-la liberté morale est fille de la vérité historique elle même issue du bien

-elle annonce une métaphysique incognito de l’amour objectif p.546

-un don silencieux à conquérir

2èmesect. Les données se fondent aux impressions p.548

A– double préalable : matériel et intellectuel

une perception de Jésus conforme aux récits des évangiles hébraïques

Son profil répond à la quête silencieuse de notre cœur

B. – ratification des certificateurs p.552

notre regard sur Jésus conforte ce qu’on attesté ses disciples

une vision rejointe par les données sociologiques

la stature de Jésus illustre ce qu’en éprouvent les contemplatifs p.555

 

26èmech. L’ETINCELLE INCANDESCENTE p.557

1èresect. Des scintillements de l’Incarnation p.560

A. – La certitude du Carmel dévoile celle des évangélistes

B. – la brûlure d’un événement intérieur : Jésus p. 562

C.- une douce emprise par l’énergie créatrice de l‘Esprit p.565

2èmesect. La blessure ardente et lumineuse de L’Esprit d’Amour p.567

A.- les marques de son emprise

(éclaircissements des docteurs du Carmel)

B.- Il décrypte l’aura réactualisée de Jésus sur ses disciples p.569

C.- il est démontré par les actes de paternité divine, p.571

3èmesect. Il engendre un nouveau christ p.573

A. – la capture: l’ « arredamento a cielo »  

B. – les filons trinitaires recelés dans les évangiles p.575

C. - fruits de la certitude d’amour p.578

Schéma de la compénétration johannique du DDT et DDHp.584

27èmech. AGNEAU DE DIEU ET MEUTE HUMAINE p.585

1ièresect. Le théâtre souterrain de la violence P.585

A.- la fureur du désir mimétique

B.- Jésus en détient la clé surnaturelle p.589

C. le sacré est peuplé de boucs émissaires

2èmeJésus rompt le cercle maléfiquep.591

A.- il libère de ce désir

B.- car il plaide contre l’Accusateur Satan,.P.592

C.- Sa Passion implante le sacré dans le cœur humain, p.594

3èmesect. L’exception culturelle de Jésus p.595

A.- historicité de son innocence

B.- ressuscité et innocent : une même attestation.p.596

C.- du surnaturel à l’humain, via un nouveau sacré, p.598

 

28èmech. DES SOLDATS DU CHRIST PAR MILLIONS p.600

1èresect. Une démonstration historique opaque et éblouissante

à la fois p.601

A.- elle revendique la rigueur d’une démonstration scientifique

B.- elle ne sert pas des fins tactiques : Une preuve en voie de transparence p.604

C.- elle convainc par la démonstration

D.- elle n’exprime pas une opinion individuellep.607

2èmesect. Une preuve en voie de transparence p.608

A.- les experts sont objectifs

B.- des millions de Christs, reproduisent les traits objectifs de Jésus :p.610

les Pères du désert

la spiritualité rhénane p.611

Jean et Thérèse un paradigme de la Contre-Réforme

Ils sont propriétaires de Dieu ! p.614

C.- l’écrit, preuve objective par excellence p.615

3èmesect. Une présomption translucide nécessaire et suffisante p.616

A.- Sa portée ,

B.- Elle est translucide p.618

C.- Elle maintient l’aspect d’ une fiction historique,

D.- elle désigne un vide empli de vraisemblancep.619

Conclusion p.623

 

***********

 

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

--------------------

Figurent les ouvrages et articles essentiels qui ont été utilisés directement par l’auteur; la plupart d’entre eux comportent une bibliographie savante et exhaustive.

 

HISTOIRE

Jean Botero, Mésopotamie, l’écriture, la raison, et les dieux, Gallimard, 1997.

Bruit-ZaidmanetSchmidt-Pantel, La religion grecque dans les cités à l‘époque classique, Armand Colin.

Daniel-Rops, Jésus en son temps,Arthème Fayard, 1944.

Pierre Marion, Jésus et la Science, Presses de la Renaissance.

J.A.T. Robinson, Redater le nouveau testament, traduction française 1983

Peter-Carsten Thiede, et D’Ancona, Témoin de Jésus, (R. Laffont 1996)

Peter Carsten Thiede, Jésus selon Matthieu, Office d’éditions et d’impression OEIL 1996.
Arnaud-Aaron Upinski, la science à l’épreuve du Linceul, Editions ŒIL, février 1990.
Arnaud-Aaron Upinski, l’énigme du linceul, éditions Fayard, avril 1999.

PHILOLOGIE

Jean Carmignac Jean, l’ origine des évangiles synoptiques,

Jean Carmignac Jean, le mirage de l Eschatologie, Letouzey,

Carmignac Jean, recherches sur le notre père,

Claude Tresmontant, Evangile de Matthieu, traductions et notes

(Editions Œil )

Claude Tresmontant, Evangile de Jean, traduction et notes

(Editions Œil)

Claude Tresmontant, Evangile de Marc, traduction et notes

(Editions Œil)

Claude Tresmontant, Evangile de Luc, traduction et notes

(Editions Œil)

 

EXEGESE HISTORIQUE ET PHILOLOGIQUE:

Jacqueline Genot-Bismuth, Un homme nommé Salut, ŒIL, 1984.

Jacqueline Genot-Bismuth, Jérusalem ressuscitéeŒil,.

Jacqueline Genot-Bismuth, le Rouleau de Damas. (Œil)
Claude Tresmontant, le Christ hébreu,

Claude Tresmontant, Ieschoua de Nazareth, 1971

PHILOSOPHIE ET ANTHROPOLOGIE
Henri Bergson, les deux Sources de la morale et de la religion164ièmeédition PUF, 1967.
Maurice Blondel, l’Action, P.U.F. quadrige octobre 1993.

Connaissances des religions, revue trimestrielle sur la gnose, coédition avec l’Harmattan, notammentN° 57-58-59 janv. sept. 1999

René Girard, je vois Satan tomber comme l éclair(Grasset)

René Girard, Des choses cachées depuis la fondation du monde.

René Girard, Vérité romantique mensonge romanesque(Grasset, )

François Grégoire, les grands problèmes métaphysiques, (P.U.F)  

François Grégoire, l’au-delà(P.U.F.)

Karl Jaspers, introduction à la philosophie

Régis Jolivet, Aux sources de l’existentialisme chrétien, Kierkegaard, Paris, Fayard, 1958,

Gilles Lipovetsky, l’ère du vide, Gallimard, 1983.

Jacques Maritain, Le Docteur Angélique. [St Thomas] Paris, DDB, 1936.

Pascal Blaise, les Pensées, notes J.Chevalier, préface Jean Guitton, Gallimard 1936,

Schüon Fritjhoff,
Claude Tresmontant, Le Problème du miracle

Claude Tresmontant, Premiers éléments de théologie

Claude Tresmontant, Histoire de la Métaphysique chrétienne

 

EXEGESE LITTERAIRE

Elie Benamozegh Elie, morale juive et morale chrétienne, IN PRESS, lettres promises 2000(contra)

Rudolph Bultmann, L'histoire de la tradition synoptique, Seuil, 1973 (1ièreédition allemande, 1921, mise à jour en 1971) (contra) « Ce dogme [priorité de la priorité de Marc] étant erroné, toute la construction s'écroule » (Ph. Rolland)

Marie-Christine Cerutti Cendrier, Les Evangile sont des reportages (Téqui, 1998)

François Goguel, Fondements historiques et psychologiques de la foi en la résurrection de Jésus, 1935 (Contra)

René Laurentin, Les Evangiles de l’Enfance,

François Le Quéré, Recherches sur Saint Jean (F.-X. de Guibert)

Ernest Renan, la vie de Jésus (contra)

Mgr Guiseppe Riciotti, Vie de Notre Seigneur Jésus Christ(en italien)

Philippe Rolland, Les premiers évangiles. Un nouveau regard sur le problème synoptique, Cerf, Paris, 1984

Philippe Rolland, la Tradition apostolique

 

 

 

SPIRITALITE CHRETIENNE ET APOLOGETIQUE

Beatrick Pierre, Introduction aux Pères de l'Eglise, Mediaspaul/ Editions paulines/ Institut St-Gaëtan, 1987.

Jean Guitton, Jésus, Grasset.

L’Imitation de Jésus-Christ, commentaire de F.de Lammenais, .

St Irénée de Lyon, contre toutes les hérésies, édition

St Jean de la Croix  (notamment) Vive Flamme, Cantiques spirituels, La montée du Carmel, in Oeuvres complètes. Traduction par Lucien-Marie de Saint-Joseph. Desclée de Brouwer, 1967,

R.P. Réginald Garrigou-Lagrange, OP, Perfection chrétienne et contemplation selon S. Thomas d'Aquin et S. Jean de la Croix, .Desclée, Paris 1923.

M. Lépée, Sainte Thérèse d'Avila, le réalisme chrétien. Desclée de Brouwer, 1947.

R.P.Marie Eugène de l’EJ, OCD, Je veux voir Dieu,Editions du Carmel,

François Mauriac François, Souffrances et Bonheur du Chrétien, Grasset

Vittorio Messori, hypothèses sur Jésus, Traduction française, Mame.

Messori Victor, Il a souffert sous Ponce Pilate,traduction française, F.X. de Guibert.
Tertullien, Apologétique, apologie du christianisme, 197, traduction littérale de JP Waltzing, Bloud et Gay 1914,
Ste Thérèse d’Avila, le Château de l’âme, ou le livre des Demeures, points sagesse, le Seuil,
SteThérèse d’Avila, le château intérieur, rivages
Ste Thérèse d’Avila, Le Chemin de perfection(traduction du Père Grégoire de Saint-Joseph), collection " Livre de Vie ", N° 15, Éditions du Seuil, 1961, réédité.
Ste Thérèse de Lisieux, « Histoire d'une âme »Manuscrits autobiographiques. Cerf - D.D.B., 1987.
MANUSCRITS DE LA MER MORTE

Laperrousaz, E.M, « l’attente messianique dans les manuscrits de la mer morte », in « Qumaran et les manuscrits de la mer morte, un cinquantenaire », collectif dirigée par E.M. Laperrousaz , éditions du Cerf, 1997

Laperrousaz E.M. Le cadre chronologique de l’existence à Qumran , in l’ouvrage collectif précité

Lemaire André: « Quoumrân sa fonction et ses manuscrits » in Qumran et les manuscrits de la mer morte

Margain Jean, « l’hébreu à Qumran, » in livre collectif Qumrân et les manuscrits de la mer morte.

More Cross Franck « L ‘archétype du texte de la Bible hébraïque » in «  l’ aventure des manuscrits de la mer morte » collection dirigée par Hershel Shanks, traduction française de S.Carteron, le Seuil, points essais, 1996)

Laperrousaz E.M. Le cadre chronologique de l’existence à Qumran , ( in l’ouvrage collectif précité)

Puech Emile , « les manuscrits et le NT » in Qumran et les manuscrits de la mer morte

Puech Emile, « Les esséniens croyaient-ils à la résurrection ? » in Qumran et les manuscrits de la mer morte.

Shanks Hershel, « l’origine des esséniens : Palestine ou Babylonie » ? in l ‘ « aventure des Manuscrits de la mer morte », précitée
Shiffman Lawrence H, « les origines sadducéennes de la secte des manuscrits de la mer morte ; lumières nouvelles sur les pharisiens » in « l’ aventure des manuscrits de la mer morte » (Contra)

Stegeman Hartmut, «Le Rouleau du Temple un sixième livre de la tora perdu pendant deux mille cinq cents ans ? » in « l’aventure des manuscrits de la mer morte. » Contra

Van Derkam James C. « les adeptes des manuscrits de la mer morte : esséniens ou sadducéens ? » ; et « les manuscrits de la mer morte et le christianisme » ; in «L’ ‘aventure des manuscrits de la mer morte. »

Wise Michael, Martin Abegg, Edward Cook, les manuscrits de la mer morte, traduction française, 2001, Plon,

Yadin Yigael, le rouleau du Temple in l’«Aventure des Manuscrits de la mer morte. »

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 22:40

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En la troisième et la quatrième parties de l'ouvrage nous évoquons souvent la notion de dépassement dialectique Trinitaire, et d'ailleurs aussi celle de dépassement dialectique humain en lequel le premier s'inscrit. Il s'agit de tenter de comprendre que La Sainte Trinité ne consiste pas une simple construction conceptuelle tardive de la Révélation; elle constitue une réalité en rapport avec l'esprit du fidèle, une réalité qui s'y incarne.

 

Nous visons par cette expression une notion logique et ontologique à la fois.

 

Voici une première illustration de cette vérité foncière que nous puisons au sein de la Chaîne d'Or de Saint Thomas, en la citation de Saint Cyrille d'Alexandrie commentant la célèbre 'affirmation de Notre-Seigneur Jésus-Christ: "le Royaume de Dieu est au milieu de vous"  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 21:16

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(Suite du § IV)

 D) L'aridité mentale est le véritable symptôme du contact surnaturel certain avec Dieu                         

Si le Chrétien a compris, comme son Baptême l'y invite, les tenants et aboutissants réels de sa foi, il devient alors un débutant dans la prière. Il est dès lors empli d'enthousiasme, de joie, parfois de gratitude particulière. Cependant les illusions sont immenses chez le commençant: illusions sur sa véritable faiblesse psychologique et morale, sur l'authentique mystère du Bon Dieu, et de la Sainte-Trinité, et singulièrement sur la vraie consistance de l'amour surnaturel, et donc sur le caractère de la prière. 

Un incommensurable oubli signe en quelque sorte sa témérité de chrétien contemplatif : la nécessité impérieuse de l'opiniâtreté qui ne doit rien moins que métamorphoser, par le truchement de l'habitude acquise par l'habitude et la fidelité,  l'inconstance, la frivolité, l'égoïsme et la superficialité de son esprit et donc de sa foi, sous l'aspect pyschologique de celle-ci, en un moi maîtrisé, volontaire, généreux et pénétré de la profondeur du contact surnaturel qui l'unit à Dieu.

En termes abstraits, Saint Jean de La Croix exprime l'attitude à laquelle le contemplatif doit aboutir: un regard simple sur la Vérité. C'est-à-dire, l'esprit doit s'appliquer à rester calme, alors que toutes ses facultés sont presque à révolte, ou du moins battent la campagne, et vouloir faire  simplement plaisir à Dieu pour le temps qui lui est ainsi offert coûte que coûte. Cet acte de persévérance continuellement renouvelé dans l'aridité démontre à lui seul que le sentiment de dégoût, de sècheresse, d'ennui, de pesanteur provient de l'oeuvre de Dieu.

Comment cela est-il possible, si Dieu est si bon ? est-on tenté de répliquer. Voici la réponse du petit catéchisme:  

Par cette épreuve Dieu a en vue de délivrer l’âme des enfantillages de la sensibilité pour la transporter sur le terrain plus solide et plus pur de la volonté. Ne trouvant plus aucune pâture pour sa vie spirituelle dans les belles représentations et les douces émotions de naguère (quand tout allait bien), l’âme se voit contrainte de s’agripper avec la volonté aux exercices de foi et d’amour. Comme tel est le bon plaisir divin, l’œuvre de la grâce se conjugue avec l’effort de l’âme. Indubitablement celle-ci fera de grands progrès dans sa vie spirituelle. L’aridité envoyée par le Seigneur, outre son cachet d’épreuve, est donc une grâce très précieuse à laquelle l’âme, loin de se décourager, cherchera à correspondre généreusement.

 

V. LA PRIERE EST  une HABITUATION 

A LA PRESENCE DE DIEU  

 

Chez le Chrétien qui possède une pratique assez constante et ancienne de la prière catholique, il devient assez aisé de se mettre en "état d'oraison" en "entretien affectueux", et même en quelques dix secondes. Après par exemple avoir contemplé le crucifix ou une image de la Sainte Vierge, ou apres avoir saisi son chapelet, il imagine rapidement une représentation physique d'une scène évangélique et quelques secondes après admire la profondeur de telle formule du Notre-Pater, ou de l'Ave, ou du Credo. Aussitôt le contact surnaturel est établi, et son âme se trouve connectée sur Dieu, et il le sait en toute certitude. Ensuite il lui appartient de prolonger cette attention comme il a été expliqué dans les points développés supra.  

1. L'oraison catholique est en réalité l'école de la présence de Dieu. Elle est un exercice,

et non pas la simple expérience analogue aux autres expériences de la religiosité humaine, comme on l'enseigne si souvent hélas depuis cinquante ans.  

La présence de Dieu est un exercice de la vie spirituelle destiné à nous maintenir en contact avec Dieu dans nos diverses occupations quotidiennes. C’est en quelque sorte une oraison mentale qui se prolonge durant la journée toute entière. Comme l’oraison mentale, elle se compose de deux éléments : pensée et affection. Il s’agit en effet de penser à Dieu et de tenir son cœur orienté vers Lui 

 

Il s'agit en effet ici non pas de maîtriser par la volonté toutes ses facultés, comme c'est le cas dans le temps d'oraison qui est exclusivement dévolu à cet exercice, mais simplement d'orienter, au départ, son  affection vers Dieu. C'est l'attention affectueuse qui compte ici. De fait, la pensée et a fortiori l'intelligence sont axés sur l'occupation prosaïque du moment. Seule la volonté peut nous pousser à donner à NSJC, le travail, l'occupation, le loisir, le moment de joie de chaque heure du jour, en lesquels notre pensée, intelligence, imagination ou mémoire sont impliquées.       

Cela se concrétise au milieu et durant ces multiples et diverses occupations quotidiennes, en un ou deux mots adressés au Bon Dieu, en une invocation, une parole de remerciement,de confiance etc...Cependant ces gestes contemplatifs supposent des pratiques.

- La pratique de la présence de Dieu externe:

Elle consiste à nous servir d’un objet extérieur à nous pour penser souvent au Seigneur. Un crucifix que nous portons toujours avec nous, en le mettant devant nous pendant le travail, en le baisant, en le vénérant, maintiendra vif en nous le souvenir de Notre-Seigneur Jésus-Christ et nous fournira l’occasion de lui parler affectueusement. De même encore le souvenir de la présence eucharistique (...) et à laquelle nous revenons sans cesse par la pensée peut nous aider beaucoup à nous tenir en contact avec Dieu et à nous inciter à converser avec lui. Il en va de même pour les images pieuses, etc.

- la pratique de la présence de Dieu imaginative:

 Cette pratique consiste à nous représenter par l’imagination que le Seigneur, Notre Dame ou quelque saint est très près de nous et nous accompagne partout ; nous cherchons à nous adresser à eux par de brèves paroles toutes spontanées ou par l’un des divers exercices affectifs auxquels nous avons fait allusion ci-dessus. Toutes les personnes ne pratiquent pas cependant avec succès ce genre d’exercice de la présence de Dieu qui requiert une imagination vive et une maîtrise complète sur cette faculté

Or cette représentation imaginative est bien véritable:

Si la sainte Humanité du Christ ou Notre-Dame ou les saints ne nous sont pas présents physiquement, ils sont toutefois moralement présents, du fait que les saints et Notre-Dame nous voient dans l’essence divine qu’ils contemplent et sont ainsi en relation avec nous et parce que l’Humanité du Christ exerce sur nous une influence même physique dans la communication de la grâce. Cette relation « spirituelle », nous pouvons fort bien nous la « représenter » en nous figurant être dans la compagnie du Seigneur et des saints.

- La pratique de la présence de Dieu intellectuelle:

 est celle par laquelle nous rappelons à l’esprit le souvenir de Dieu au moyen d’une pensée de foi. L’âme se souvient par exemple

de la présence continuelle de la Très Sainte Trinité en elle et cherche à plaire aux hôtes divins ; ou bien elle considère que

ses devoirs sont pour elle la manifestation de la volonté divine et elle s’unit constamment à ce bon plaisir divin ; avec la lumière surnaturelle elle « voit » que

toutes les circonstances de sa vie sont disposées par la Providence et elle répète à son Père céleste : « Je suis contente de tout » ; ou encore,

sachant que Dieu la regarde toujours, elle cherche à faire chaque chose de la manière qui peut la rendre plus agréable aux yeux du Très-Haut, etc

 Toutes ces pratiques peuvent être utilisées, et peuvent l'être à tout moment des activités de la journée. Tout doit être occasion de remerciments et d'offrance:  le repas (le benedicite en est la forme ritualisée) les récréations et le repos!

 

JEAN CHAUDIERE octobre 2012 (c) TOUS DROITS RESERVES

A SUIVRE.

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 11:42

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(suite du § IV)

                       C) LES DISTRACTIONS INVOLONTAIRES INEVITABLES: L ARIDITE 

 

                      1. Les distractions deviennent douloureuses. Elles forment l'apanage des temps d'aridité spirituelle qui sont le droit commun en quelque sorte de la contemplation catholique. En effet les distractions sont inévitables

à cause de leur spontanéité. Surtout quand une âme éprouve de la difficulté à fixer son attention, les distractions intérieures peuvent être fort envahissantes, insistantes, ennuyeuses. Cette peine à fixer l’attention dérive parfois d’une cause accidentelle. Elle peut aussi provenir d’une disposition habituelle, comme dans le cas de certains tempéraments très mobiles. Si l’âme continue néanmoins à éprouver du déplaisir à se voir distraite et fait son possible pour demeurer attentive à Dieu, ces distractions douloureuses, loin de lui nuire, se transforment pour elle en instrument de purification morale et sont une occasion de mérite surnaturel.                                                 

              Ainsi donc, si en raison paradoxalement de la fidélité à la prière et à l'opiniâtreté aux rendez-vous de l'entretien affectueux, les distractions s'aggravent,

si l'esprit connait de plus en plus la sécheresse; il peine à réfléchir durant la méditation, et même à former une représentation imaginaire;  

ne reçoit que de moins en moins d'éclaircissements spirituels instantanés dans l'entretien affectueux;

a de la peine à demeurer dans cet entretien, une fois qu'il y est entré, 

Alors, il doit réagir psychologiquement ainsi:

Il doit persévérer (acte de volonté) comme s'il n'avait pas quitté les premières "demeures" de l'entretien affectueux où les diverses étapes et le dialogue semblait se dérouler avec aisance.

Il doit surtout neutraliser en quelque sorte les tendances de l'imagination et de la mémoire, et éventuellement de l'intelligence si elle inclinait à retourner et à se renfermer dans des raisonnements spéculatifs.

Pour ce faire, elle doit comme nous l'avons dit plus haut, alimenter la représentation imaginaire et la méditation, en reprenant par un acte de volonté, les rênes de la mémoire, de l'imagination et de la conscience, et revenir aux trois stades préparatoires de l'entretien affectueux: lecture,  méditation imaginaire, médiation intellectuelle.         

               2. L'aridité psychologique peut donc être définie de la façon suivante:

        L’aridité est la suppression du réconfort que l’âme sent souvent dans la vie spirituelle, surtout dans les premiers temps qui suivent sa conversion à une vie meilleure. L’âme qui prend conscience qu’elle possède une vie spirituelle plus intense en éprouve en effet une certaine joie, car c’est une loi psychologique que l’homme se réjouit quand il se sait posséder un grand bien. La vie spirituelle intense ne consiste cependant pas dans ce réconfort et ne l’exige même pas. Aussi bien, peut-elle exister et se développer en dehors de toute consolation parce que la dévotion véritable consiste uniquement dans la promptitude de la volonté au service de Dieu.

 

         ...Si le réconfort disparaît dans l’âme, mais si la résolution de se donner tout au Seigneur subsiste dans la volonté, loin d’être un mal, l’aridité pourra être l’occasion de bien. Si au contraire l’aridité dérive de l’affaiblissement de la volonté, elle marque un recul dans la vie spirituelle.  

         3. Dès lors, lorsque l'aridité  est subie,  l'on observe que le contact psychologique conscient se dégrade entre Dieu et l'âme: les sentiments de plaisir, de bonheur, de joie s'estompent et se raréfient. L'attention est de plus en plus difficile non seulement dans l'entretien, mais dans la méditation préalable, et même dans la formation des représentations imaginaires préalables.  Néanmoins, à l'instar des distractions en général, l'état d'aridité spirituelle peut être coupable ou au contraire révéler une marche de sainteté. L'aridité est coupable lorsque le fidèle      

           se donne à la recherche des petites satisfactions humaines, n’est plus fidèle à l’invitation du Seigneur, mais perd sa ferveur primitive et demeure avec une volonté affaiblie. Mais plus infidèle encore est l’âme qui tombe dans la tiédeur en commettant délibérément des péchés véniels. Il est naturel qu’une telle âme ne peut exprimer avec force son amour au Seigneur. 

        L'état d'aridité peut être involontaire, et en ce cas il suffit de se référer à ce qui a été dit au sujet des distractions involontaires. Enfin l'état d'aridité peut être voulu par le Bon Dieu. A cet stade plus avancé de la vie de prière,  il convient alors renoncer à la représentation imaginaire et à la méditation. Alors que par zèle et scrupule, elle se croit souvent obligée de le faire.

A SUIVRE  

JEAN CHAUDIERE (c)

Tous droits réservés

 

 

                         

              

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 21:02

 

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 suite

 

IV  -   DANS LA PRIERE  :  LE CONTACT SURNATUREL

ET LE CONTACT PSYCHOLOGIQUE 

 

             Nous avons rappelé en quoi consistaient les outils psychologiques mis en oeuvre par la prière, face à la finalité de cette dernière qui ne se résoud rien moins qu'à contempler Dieu. Et nous avons décrit la méthode permettant de parvenir à ce but, en nous appesantissant sur les points essentiels. Aux termes de cette description, le processus de l'oraison apparait  de manière pratique et concrète en tant qu'action psychologique, tout en constituant une action d'ordre surnaturel. Elle participe de cet ordre, puisque sa raison d'être n'est pas psychologique, elle est une réponse à la Révélation, douée de modalités spécifiques par rapport à d'autres activités spirituelles ou mentales. Mais un point particulier du déroulement de l'entretient affectueux doit nous fournir l'occasion de mettre en exergue le rapport régnant entre l'aspect surnaturel et l'aspect psychologique de la prière.

Il s'agit des distractions qui surviennent soient volontairement soient involontairement.

 

           A) La distraction volontaire consiste dans l’introduction voulue ou dans l’admission consentie de pensées qui font dévier notre intelligence de l’objet divin dont elle est occupée. En se distrayant volontairement, l’âme suspend ou tout au moins interrompt l’oraison. Si elle le fait sans un motif suffisant, elle se rend en outre coupable d’irrévérence envers le Seigneur. Plutôt qu’une difficulté, la distraction volontaire dans l’oraison constitue donc une  infidélité   

L'activité psychologique de la distraction volontaire met en jeu, sans doute originellement le défaut d'attention, puis le défaillance de la volonté, puis une volonté contraire. Elle détourne notre attention, notre conscience, notre intelligence (cependant non spéculative comme on l'a vu). 

La rupture du contact psychologique implique la rupture du contact surnaturel qui est fondé sur l'attestation de la certitude intelligible en la réalité objective de la présence transcendante de Dieu en notre âme, - qui correspond  sur le plan psychologique, à la représentation intellectuelle de la présence de Dieu dans l'entretien affectueux.                                                                                                                             

           B) Si au contraire la pensée inopportune qui se présente à l’esprit n’est pas acceptée, la distraction est dite involontaire.

           Les distractions involontaires consistent d'une part dans celles qui sont extérieures, comme provenant de l'impression de sens. Il suffit pour les prévenir de prier devant un véritable Saint-Sacrement, ou retiré au calme chez soi, les yeux fermés, ou ouvert sur le livre qu'on a lu au commencement, ou sur un objet de piété.

En revanche la distrations involontaire intérieure   

           dérive de la spontanéité des tendances naturelles qui sont le fond intime de notre être. Elles se manifestent par la facile apparition d’images et de pensées qui ont rapport aux choses que nous aimons ou que nous craignons. Quand notre attention est fixée sur l’objet de notre considération, ce monde intérieur lié à ces tendances spontanées demeure plus ou moins dans l’obscurité, mais, dès que la force de l’attention diminue, il tend à se faire sentir. Alors apparaissent dans notre conscience des pensées et des souvenirs qui peuvent même contraster beaucoup avec l’acte de l’oraison que nous sommes en train d'accomplir.     

                

                                                              

            Les réactions seront les suivantes, en ordre croissant par rapport à la gravité de la distraction: 

1. Réappliquer son attention s sur Dieu lui-même, au moyen d'un simple acte verbal de foi et de charité;

2.  A défaut d'efficacité réelle, reporter son attention sur l'objet de la méditation, en réactivant en conséquence l'intelligence;

3. En cas encore de nouvelle difficulté à prolonger la méditation, il faut recourir de nouveau à la représentation imaginaire, puis de là, poursuivre dans la même méditation.

 

            Or lorsques ces distractions sont combattues,  - ce qui ne signifie pas qu'elles le seraient de manière  aisément victorieuse, -  alors il faut bien comprendre que le contact surnaturel est maintenu, entre l'âme et la Sainte Trinité qui l'inhabite. Le contact actualisé de cette inhabitation qui continue toujours en puissance lorsque l'âme est exempte de péché mortel, est maintenu. L'entretien affectueux se poursuit sur le plan surnaturel, car les divagations de la pensée ou des images mentales ne possèdent pas la faculté de l'altèrer et de l'interrompre; il importe de bien se pénétrer de l'idée cet entretien est d'une nature surnaturelle, et s'exécute dans le domaine surnaturel.  

            Dès lors, si le contact surnaturel est normalement uni à la conscience, comme il doit l'est en théorie,  et doit l'être selon la volonté, il persiste durant ces intervalles d'inattention involontaires.  

 

JEAN CHAUDIERE (c) (octobre 2012)

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 20:21

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C.  L ENTRETIEN AFFECTUEUX                                                                                                                            

Mais la représentation imaginaire et la réflexion n'étaient, et ne seront lorsqu'elles devront être réitérées si l'entretien affectueux se trouve interrompu, que des moyens pour parvenir à ce but qui forme la définition exacte de la prière  catholique:  l'entretien affectueux.                               

Il peut commencer dès que l’âme a fait naître en elle-même la vive conviction qu’elle doit répondre par l’amour à l’amour de Dieu pour elle. Tout dépend donc de la facilité avec laquelle une âme se met dans cette nécessaire disposition. Cette facilité peut s’acquérir par la pratique.

 

 L’âme exprime surtout à Dieu sa volonté de l’aimer et de lui montrer son amour : prenant son motif d’un mystère particulier, elle s’y reportera de mille manières et le colloque revêtira ainsi les formes les plus variées. Notez que l’âme peut exprimer son amour non seulement à la Très Sainte Trinité, mais aussi à Jésus ; il lui est aussi loisible de parler affectueusement aux saints.

Cependant, si nous avons souligné l'activité psychologique qui était en jeu, il convient encore de préciser ce qu'il se passe concrètement durant cet entretien. Paroles vocales, paroles non verbales, silence "en présence", ...reviendront à intervalles réguliers afin que la certitude d'être en présence du Bon Dieu reste intacte. Ce temps de certitude siliencieuse donnera lieu à des réponses de Dieu, un dialogue va se nouer, puis de nouvelles paroles, ou de nouveaux sentiments doivent être exprimées de nouveau afin que  soit maintenu le contact entre nous et Lui, et afin que la certitude d'être spécialement regardé face à face, entendu, écouté, reste vive. Donc  il a lieu:      

               avec des paroles prononcées vocalement ; mais nous pouvons encore le faire d’une manière purement « intérieure », c’est-à-dire avec des expressions du cœur ou de la volonté. Ces expressions peuvent être brèves et se succéder avec une certaine fréquence ou bien se prolonger quelque peu, en ne se répétant qu’à intervalles assez longs ; l’âme peut même encore se contenter de tenir affectueusement compagnie à Dieu.

Ensuite, l'on peut légitimement s'interroger sur la consistance des réponses de Dieu dans cet entretien. Il s'agira par exemple  d'une compréhension plus ou moins subite de tel point de la vie divine, de son enseignement concret et non plus discursif, de l'action présente que nous sommes appelé à exécuter, etc...    

 Il répond à l’âme en lui envoyant des grâces de lumière et d’amour au moyen desquelles l’âme comprend mieux les voies de Dieu et se sent plus grandement enflammée à y entrer avec générosité. Ecouter consiste donc pour l’âme à accepter ces grâces et à s’y arrêter en cherchant d’en profiter.

Nous faisons attention à ces réponses. Nous les contemplons, nous contemplons Dieu. Nous nous sommes extraits du cadre imaginaire qui nous a aidé, et nous de réfléchissons plus sur la transcendance divine, et sur les limites de notre intelligence face à sa vérité. Maintenant nous sommes dans l'entretien de contempation pur et simple. Notre âme :

      se contente de faire attention d’une manière générale au mystère qu’elle est arrivé à mieux comprendre au moyen de la méditation ou même elle regarde simplement Jésus ou le Père céleste avec qui elle parle.

       Dans ce simple regard se vérifie la notion traditionnelle de la « contemplation » (simple regard qui pénètre dans la vérité). Et comme dans le colloque Dieu a coutume de communiquer à l’âme sa lumière, également sous cet aspect se vérifie en quelque manière dans cet entretien ce qui est dans un sens plus plénier le propre de la véritable contemplation, à savoir une infusion de lumière céleste. 

L'essentiel de la prière doit être consacré progressivement à cet entretien affectueux simplement contemplatif, et remplacer ainsi la méditation, et les représentations imaginaires, qui ne pouront cependant jamais être abandonnées.      

JEAN CHAUDIERE  (c) (octobre 2012)

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:21

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IV. LES TROIS PILIERS DE LA METHODE

Après avoir passé en revue l'ensemble de la méthode, il importe de revenir sur trois éléments essentiels de celle-ci,  afin de bien comprendre le fonctionnement et l'efficacité de ce qui constitue le processus opérationnel de l'oraison mentale.

Ce sont l'activité imaginaire, les réflexions, et le dialogue d'affection.     

     

A.  Les représentations imaginaires 

La réprésentation est une activité psychique quasi-spontanée que l'on veut se mettre en prière : Si l'on décide de prier de manière catholique, alors presque instantanément notre esprit va rechercher une image,

soit dans la mémoire, - directement issue de la lecture que l'on aura entreprise au préalable comme nous avons dit plus haut, soit dans la perception de l'objet dont l'aura pris la peine de se rapprocher: un crucifix, une statuette de Notre-Dame, une image représentant l'Humanité de NSJC, le chapelet, etc.  

C’est une activité de l’imagination avec laquelle nous formons « au-dedans de nous », c’est-à-dire sans avoir les objets présents, une espèce de tableau ou de représentation du mystère que nous voulons méditer ou, selon les cas, des objets sensibles par lesquels notre réflexion s’élève à Dieu.

       Son but est de rendre plus facile le travail de la réflexion qui s’appuie naturellement sur les représentations de l’imagination. Il est en effet facile de penser à la flagellation devant une image. Celle-ci offre l’avantage de fixer en quelque manière la « fantaisie » qui, sans un objet sur quoi se poser, divague facilement, alors qu’une certaine stabilité de la connaissance imaginative aide celle de la connaissance intellectuelle

Elle n'est pas absolument indispensable mais très utile. Elle n'a pas à être parfaite ;  cette activité doit être modulée en fonction des goûts et capacités imaginatives personnelles;  enfin, il n'est pas nécessaire de s'appesantir sur elle. La règle est de conserver à l'esprit qu'elle ne constitue qu'un moyen permettant la réflexion. 

              Cette utilité est évidente quand il s’agit de considérer la vie du Christ ou des saints. Même dans la considération des mystères les plus abstraits, par exemple les attributs divins, l’intelligence peut partir des choses sensibles représentées par l’imagination. Il nous est ainsi loisible de nous élever des beautés de la nature jusqu’à Dieu, beauté suprême.

 

B. LA REFLEXION

 

De même que la représentation imaginaire se présente à la conscience de façon spontanée, la réflexion va s'enchaîner à cette représentation de manière presque mécanique. La moindre expérience de la prière le démontre immédiatement. L'on a campé imaginairement une scène où l'on s'est intégré comme un des disciples anonymes quelconques qui suivaient NSJC, assis parmi eux, faisant face à Lui, le contemplant en train d'enseigner la parabole que nous venons de lire de manière approfondie; et aussitôt nous notre intelligence est interpelée par le simple fait que Sa personne physique qui est face à nous est Dieu Lui-même ! Et nous voilà plongé dans une réflexion intellectuelle devant cette réalité qui serait incroyable si précisément nous n'étions pas comme nous le sommes précisément physiquement, par la pensée imaginaire, face à Lui. 

Cependant comme lors de l'étape précédente de la représentation imaginaire, la réflexion ne doit pas être poursuivie longtemps.    

       La réflexion est le premier des éléments directement constitutifs de la méditation, laquelle consiste en un certain travail discursif de l’intelligence. Il reste toutefois acquis que même cet élément doit être subordonné au suivant, c’est-à-dire à la conversation affectueuse avec Dieu, qui doit trouver dans la méditation son fondement et son stimulant.

         Sa subordination à la conversation affectueuse indique qu’il doit seulement durer autant qu’il suffit pour conduire l’âme à cette conversation, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il produise dans l’âme la conviction profonde qu’elle est aimée de Dieu et invitée à l’aimer en retour.

La réflexion doit donc être l'activité auxiliaire, et transitoire et plus exactement périodique, de l'intelligence nous permettant d'accomplir concrètement, et de façon réitérée dans le temps, l'acte de certitude intelligente que nous avons évoquée.

Mais elle doit être renouvelée inlassablement, parce que si la réflexion effectuée par l'intelligence a fourni à l'âme l'occasion de poser l'acte de certitude intelligente, il importe encore plus que la volonté de maintenir dans la durée, et renouveler l'acte de certitude, soit mise en oeuvre, de façon habituelle. Il faut y revenir dès que le besoin s'en fera sentir. 

 

       Nous tomberions cependant dans l’erreur si nous croyions pouvoir interrompre ou mettre de côté la réflexion dès que nous sentons quelque pieuse affection, laquelle pourrait s’évanouir soudain en nous laissant dans le vide ; il faut au contraire insister jusqu’à ce que la volonté se soit sûrement mise en branle au point de pouvoir rester au moins quelque temps dans son attitude affectueuse

Un exemple de réflexion donné par Sainte Thérèse :

       elle conseille dans la méditation de la Passion de Jésus de considérer : « Qui souffre ? Que souffre-t-il ? Pourquoi ? Avec quelles dispositions ? »

 

JEAN CHAUDIERE (C) octobre 2012

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 10:07

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 ne femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête. (Apo 12,1)

SUITE de la méthode  

 

   D. UN ENTRETIEN AFFECTUEUX.  

 

    Le "colloque affecteux" forme la quatrième partie de l'oraison. Le passage de la méditation à  cet affectueux entretien et à ce tendre dialogue aura lieu

 

"d’une manière toute spontanée.

En faisant des réflexions personnelles en présence de Dieu et en voyant plus clairement grâces à elles combien ce Dieu nous aime, l’âme se sent facilement poussée à Lui dire à son tour des paroles d’amour.

Il arrive souvent que les réflexions qu’elle se faisait d’abord elle-même, elle les continue pendant quelque temps en adressant la parole au Seigneur et cela lui sert à prendre une conscience plus vive de son amour pour nous.

Finalement l’âme laisse toute considération pour s’abandonner pleinement à l’exercice de l’amour et à sa manifestation, en d’autres termes elle passe au colloque affectueux.

Dans ce colloque, l’âme dit et répète de mille manières à Dieu qu’elle L’aime, qu’elle désire L’aimer davantage, qu’elle désire Lui prouver son amour."

 

      L'affectueux entretien constitue la partie spécifique de l'oraison. Il doit en occuper la plus grande partie du temps.  C'est ce dialogue intime qui est l'essence même de la prière catholique. C'est par cette action sui generis et unique, que le Chrétien accepte de façon véritable, authentique, c'est-à-dire selon des termes analogiques, de façon "pure, technique, scientifique", le don que lui fait Dieu. Lorsque le Chrétien reçoit l'absolution et surtout lorsqu'il communie, il accepte, il reçoit  - par ces actes surnaturels que sont les sacrements, de manière substantielle la Vie divine communiquée donnée par participation par Dieu,  il est infusé, effusé et diffiusé par la Sainte Trinité.     

     Cette communication faite au Chrétien en état de grâce est substantielle, automatique, indépendante des opérations psychologiques qu'il effectue en dehors de l'acte de foi qu'il attestera devant le prêtre. L'action est invisible, non sensible, non spéculative.

     Néanmoins elle n'a pas lieu chez le Chrétien au sein de son "âme", d'un esprit désincarné de son "corps" et surtout de sa psychologie, et de sa vie prosaïquement humaine, bien au contraire. Il ne s'agit pas d'une opération de supra-conscience, de supra-intellectualité, de concentration du subconscient, de connexion méthodique avec l'inconscient collectif, en un mot d'auto-hypnose.   

     La communication de la Vie divine doit être assumée par chacune des facultés psychologiques;  elle doit être prise en compte par le Chrétien, dans sa personnalité propre, et dans son existence quotidienne. Pour ce faire, le Chrétien doit pratiquer, il doit pratiquer une méthode, il doit pratiquer une méthode appivoisant le don substantiellement surnaturel que lui octroie Dieu. Cet apprivoisement a lieu par l'éducation de ses facultés à cet entretien affecteux,  à l'exercice persévérant et opinîatre de cet entretien, afin qu'il puisse en recueillir les prémices.    

 

       C'est pourquoi, le petit catéchisme de l'oraison mentale enseigne que l'entretien affectueux

   "Il a une très grande importance et il est la partie centrale de l’oraison. En lui se réalise directement le concept que sainte Thérèse avait de l’oraison mentale qui consiste en une conversation intime avec le Seigneur, pour répondre à son amour pour nous."

 

       E. Les trois dernières parties de l'oraison mentale 

       Les trois dernières parties ou actes de l’oraison, à savoir : l’action de grâces, l’offrande et la demande, servent à prolonger plus facilement notre conversation affectueuse avec le Seigneur. Elles ne sont rien d’autre en effet que des actes affectueux plus déterminés, des manières variées de manifester notre amour.

          Elles sont facultatives. Elles n'apportent pas de lumières particulières à la définition authentique de l'oraison.

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 22:44

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III. -   UNE METHODE  D'AJUSTEMENT 

 

Si le but inavoué de l'être humain est d'être capturé par Dieu, "arrendo a cielo" (Ste Thérèse), alors il doit discipliner sa psychologie afin que celle-ci puisse apprivoiser un ravisseur aussi désiré que puissant.   

Les conditions de possibilités théologiques de la prière sont certes éclairantes et remplies de promesses. Mais du même coup, elles nous font toucher du doigt les exigences qu'elle implique dans la réalisation concrète de ce rapt, de cette amitié  indicible entre Dieu Notre Père et Son enfant.  Les disciples de Sainte Thérèse d'Avila et de Saint Jean de La Croix ont élaboré une méthode d'oraison, qui analyse cette dernière en sept parties.

 

Les deux premières parties en forment la porte d'entrée.

           A. La préparation

            Elle  consiste à répondre au fait que l'oraison est une

            conversation intime avec le Seigneur dans laquelle nous Lui parlons spécialement d’amour en répondant à son invitation à l’aimer.  

 En conséquence la préparation est un exercice d'attention, une simple concentration de l'esprit, se rapprochant du Seigneur,  afin de pouvoir  Le regarder  face à face.  

             La préparation doit servir à nous mettre bien près du Seigneur. On ne peut en effet parler intimement avec une personne si l’on n’est pas près d’elle. Nous devrons donc nous mettre dans la présence de Dieu avec une foi vive [certitude de la présence] et dans l’humble attitude d’une âme qui se reconnaît fille de Dieu. 

 

             B. La lecture [spirituelle

              De par notre expérience personnelle, nous considérons personnellement que la voie royale consiste en la matière consiste dans la lecture des Evangiles, puisqu'ils nous donnent l'accès direct sur le Divin Maître. La meilleure méthode est la lecture systématique et quotidienne d'un épisode évangélique, lecture faite méthodiquement page après page. Les épisodes correspondront donc, et cela  au fil des pages, soit au récit entier d'une parabole,  soit à un dialogue du Seigneur,  soit à une partie d'un discours,  soit au récit d'un miracle,  soit à quelques aphorismes...

               Cependant la méthode carmélitaine évoque toute lecture spirituelle: Nouveau Testament, Psaumes, Bible, etc, mais aussi Vie de Saints, Traité dogmatique, Livres de piété, etc...Toujours est il que le motif est le suivant :

La lecture sert à nous fournir un sujet pour la conversation affectueuse avec le Seigneur, conversation qui peut se nourrir de la considération de tous les mystères de la foi et des dons et grâces reçus de Dieu par nous : en tout cela se manifeste l’amour de Dieu pour nous. Mais puisqu’il n’est pas possible de parler chaque fois de tous ces arguments ensemble, nous pouvons choisir par la lecture le sujet dont nous voulons nous occuper pour le moment et rendre plus facile notre considération en suivant les explications et les réflexions du livre

               C. La méditation.

               La matière essentielle de l'oraison, sa troisième partie, est constituée par la méditation du texte. Cette méditation consiste à occuper sa pensée en débutant ,  par exemple de:  

 

- une réflexion sur, par exemple encore, certains aspects rédactionnels du texte qui ont un accent de vérité historique qui touche notre discernement les choses [le jugement];  

- une réflexion, même de caractère philosophique, sur les implications spéculatives ou éthiques de telle ou telle parabole ou de tel aphorisme de NSJC [la raison];

Et cela, dans un but intellectuel qui vise à l'augmentation de la certitude objective [l'intelligence éclairant la volonté] que nous avons été créés uniquement pour répondre à la Volonté de Dieu que vous avons évoquée plus haut:

       "Le but intellectuel est de mieux se rendre compte de l’amour de Dieu pour nous, amour qui se manifeste dans le mystère ou dans le don divin que nous considérons et ainsi nous convaincre toujours plus de l’appel d’amour adressé par Dieu à notre âme."

- Mais encore d'un autre côté,  à fixer son attention, alternativement, ou successivement, ou même cumulativement,  sur certaines représentations imaginaires [l'imagination] provisoires que l'on peut se faire de  la personne de Notre Seigneur, qui ont été retirées du texte présentement lu;   

- ou aussi bien sur  la remémoration de certains épisodes de Sa vie, [la mémoire] et dont on aura lu le récit quelques jours auparavant, et sur lesquels on jettera peut-être un regard plus pénétrant à la lumière de la présente lecture... 

 

Ces opérations mentales où le sentiment voire l'émotion entrent en jeu sont effectuées dans un but affectif, qui est parallèle et complémentaire au but intellectuel. Elles ont pour fin de véritablement habituer  [faculté d'habitude] notre âme au don de soi, et à l'amour de volonté [volonté] à l'endroit de Dieu.

         "Le but affectif consiste à mouvoir la volonté à l’exercice de l’amour et à sa manifestation, en répondant à l’invitation divine. La méditation apparaît donc comme la préparation immédiate à la conversation affectueuse avec le Seigneur."

Ces réflexions et sentiments multiples et variés permettent dès lors à l'esprit d'entamer, de nourrir, de prolonger et de soutenir la méditation proprement dite,  au moyen donc des diverses factultés,  une concentration profonde de la pensée [faculté de l'attention] sur Dieu Notre Père.

JEAN CHAUDIERE (C) octobre 2012

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